genres marrents
Au Royaume Des Chamamours
Le chat est d'une honnêteté absolue : les êtres humains cachent, pour une raison ou une autre, leurs sentiments. Les chats non
Le chat est d'une honnêteté absolue : les êtres humains cachent, pour une raison ou une autre, leurs sentiments. Les chats non
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poéme
L'Insomniaque et le Chat
Donne-moi la quiétude, ô mon doux Chat !
Rends à mon âme, de tes ronrons, le calme et le sommeil
Pour qu'au matin rieur, le soleil triomphant, innocent et béat,
Ensemence de traits chauds l'élan de mon réveil !
Dans ton pelage lisse, mes mains si fatiguées
Cherchent parmi les ombres la torpeur mortelle
Qui donne aux yeux des hommes le repos espéré,
Et au cerveau l'oubli, ce rebelle éternel.
Appuie contre mon bras ta tête délicate,
Où de curieux secrets se cachent en silence,
Et que ton souffle pur et tes vives agates
Apaisent sans mot dire les rivages fugaces
Où mes rêves farouches se perdent et se débattent :
Offre à mon coeur trop lourd la douceur salvatrice...
genres poéme
Donne-moi la quiétude, ô mon doux Chat !
Rends à mon âme, de tes ronrons, le calme et le sommeil
Pour qu'au matin rieur, le soleil triomphant, innocent et béat,
Ensemence de traits chauds l'élan de mon réveil !
Dans ton pelage lisse, mes mains si fatiguées
Cherchent parmi les ombres la torpeur mortelle
Qui donne aux yeux des hommes le repos espéré,
Et au cerveau l'oubli, ce rebelle éternel.
Appuie contre mon bras ta tête délicate,
Où de curieux secrets se cachent en silence,
Et que ton souffle pur et tes vives agates
Apaisent sans mot dire les rivages fugaces
Où mes rêves farouches se perdent et se débattent :
Offre à mon coeur trop lourd la douceur salvatrice...
genres poéme
poémé
poéme
Le chat et l’oiseau
Un village écoute désolé
Le chant d’un oiseau blessé
C’est le seul oiseau du village
Et c’est le seul chat du village
Qui l’a à moitié dévoré
Et l’oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l’oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l’oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n’arrête pas de pleurer.
Si j’avais su que cela te fasse tant de peine
Lui dit le chat
Je l’aurai mangé tout entier
Et puis je t’aurai raconté
Que je l’avais vu s’envoler
S’envoler jusqu’au bout du monde
Là-bas c’est tellement loin
Que jamais on n’en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets.
Il ne faut jamais faire les choses à moitié.
genres poémé
Un village écoute désolé
Le chant d’un oiseau blessé
C’est le seul oiseau du village
Et c’est le seul chat du village
Qui l’a à moitié dévoré
Et l’oiseau cesse de chanter
Le chat cesse de ronronner
Et de se lécher le museau
Et le village fait à l’oiseau
De merveilleuses funérailles
Et le chat qui est invité
Marche derrière le petit cercueil de paille
Où l’oiseau mort est allongé
Porté par une petite fille
Qui n’arrête pas de pleurer.
Si j’avais su que cela te fasse tant de peine
Lui dit le chat
Je l’aurai mangé tout entier
Et puis je t’aurai raconté
Que je l’avais vu s’envoler
S’envoler jusqu’au bout du monde
Là-bas c’est tellement loin
Que jamais on n’en revient
Tu aurais eu moins de chagrin
Simplement de la tristesse et des regrets.
Il ne faut jamais faire les choses à moitié.
genres poémé
poéme
Mon Mistigri, mon infidèle,
Tu dois venir quand je t’appelle,
Au lieu de courir la souris,
Tout le jour et encore toute la nuit.
Je n’aime pas cette manière,
De te sauver dans les jardins,
Quand je t’ai préparé du pain,
Et de la sauce et du gruyère…
Tu en connais, toi,
Des maîtresses aussi patientes que je suis,
Et qui vous font mille caresses,
Après qu’on s’est si mal conduit ?
genres poéme
Tu dois venir quand je t’appelle,
Au lieu de courir la souris,
Tout le jour et encore toute la nuit.
Je n’aime pas cette manière,
De te sauver dans les jardins,
Quand je t’ai préparé du pain,
Et de la sauce et du gruyère…
Tu en connais, toi,
Des maîtresses aussi patientes que je suis,
Et qui vous font mille caresses,
Après qu’on s’est si mal conduit ?
genres poéme
poeme
Le chat et la lune
Le chat s'en allait ça et là,
La lune tournait comme une toupie,
Le plus proche parent de la lune,
Le chat rampant, leva les yeux.
Minnaloushe rampe dans l'herbe
De flaque de lune en flaque de lune,
Et là-haut la lune sacrée
Commence une phase nouvelle.
Minnaloushe a-t-il conscience
Que ses prunelles changent sans cesse,
Qu'elles vont du cercle au croissant,
Pour aller du croissant au cercle ?
Minnaloushe rampe dans l'herbe,
Solitaire, sage, important,
Levant vers la lune changeante
Ses yeux changeants.
genres poéme
Le chat s'en allait ça et là,
La lune tournait comme une toupie,
Le plus proche parent de la lune,
Le chat rampant, leva les yeux.
Minnaloushe rampe dans l'herbe
De flaque de lune en flaque de lune,
Et là-haut la lune sacrée
Commence une phase nouvelle.
Minnaloushe a-t-il conscience
Que ses prunelles changent sans cesse,
Qu'elles vont du cercle au croissant,
Pour aller du croissant au cercle ?
Minnaloushe rampe dans l'herbe,
Solitaire, sage, important,
Levant vers la lune changeante
Ses yeux changeants.
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poeme
Dans ma cervelle se promène,
Ainsi qu'en son appartement,
Un beau chat, fort doux et charmant.
Quand il miaule, on l'entend à peine,
Tant son timbre est tendre et discret;
Mais que sa voix s'apaise ou gronde,
Elle est toujours riche et profonde.
C'est là son charme et son secret.
Cette voix qui perle et qui filtre,
Dans mon fonds le plus ténébreux,
Me remplit comme un vers nombreux
Et me réjouit comme un philtre.
Elle endort les plus cruels maux
Et contient toutes les extases;
Pour dire les plus longues phrases,
Elle n'a plus besoin de mots.
Non, il n'est pas d'archet qui morde
Sur mon coeur, parfait instrument,
Et fasse plus royalement
Chanter sa plus vibrante corde,
Que ta voix, chat mystérieux,
Chat séraphique, chat étrange,
En qui tout est, comme en un ange,
Aussi subtil qu'harmonieux!
genres poéme
Ainsi qu'en son appartement,
Un beau chat, fort doux et charmant.
Quand il miaule, on l'entend à peine,
Tant son timbre est tendre et discret;
Mais que sa voix s'apaise ou gronde,
Elle est toujours riche et profonde.
C'est là son charme et son secret.
Cette voix qui perle et qui filtre,
Dans mon fonds le plus ténébreux,
Me remplit comme un vers nombreux
Et me réjouit comme un philtre.
Elle endort les plus cruels maux
Et contient toutes les extases;
Pour dire les plus longues phrases,
Elle n'a plus besoin de mots.
Non, il n'est pas d'archet qui morde
Sur mon coeur, parfait instrument,
Et fasse plus royalement
Chanter sa plus vibrante corde,
Que ta voix, chat mystérieux,
Chat séraphique, chat étrange,
En qui tout est, comme en un ange,
Aussi subtil qu'harmonieux!
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